La gestation pour autrui

Sujet de controverse partout dans le monde, la gestation pour autrui ou tout simplement GPA est une façon pour une femme de porter l’embryon d’un couple jusqu’à son terme. Elle n’est donc pas la mère biologique, ce qui fait qu’on l’appelle communément “mère porteuse”. Plusieurs pays comme l’Allemagne, le Québec et la France interdisent formellement cette pratique du fait qu’elle porte atteinte à la dignité de l’homme et de ses droits. Mais avec les tendances du moment, la situation en France pourrait changer.

La GPA est en quelque sorte un contrat. La définition d’un contrat étant une convention où deux parties s’engagent à respecter leurs obligations. Pour le cas d’une gestation pour autrui, la mère porteuse s’engage à porter le bébé et à le remettre au couple une fois né. Or, selon les principes reconnus dans le droit civil, les choses faisant l’objet d’obligation sont des “choses” dans le commerce.

De nombreux cas aux États-Unis, par exemple dans l’affaire Baby M au New Jersey en 1988, la femme porteuse a été assimilée par, non une mère de substitution, mais, un “utérus” de substitution, car étant elle-même traitée de machine incubatrice. Un point de vue qui semble aberrant aux yeux des fervents défenseurs de l’humanité.

Y-a-t-il des cas de GPA en France?

Même si la loi française précise que le contrat de GPA est nul, des cas de gestations pour autrui existent bel et bien. Selon les estimations, une dizaine d’enfants naissent tous les ans par cette pratique, mais le processus ne se fait pas dans le territoire français. Les couples français doivent se rendre dans un pays où la GPA est admise. Il est de ce fait évident que les détracteurs de cette pratique dénoncent un “tourisme procréatif”.

Moyennant habituellement une certaine somme d’argent, les femmes étrangères acceptent de porter l’enfant d’autrui. Comme il s’agit d’insérer dans l’utérus un embryon, cela nécessite l’intervention d’une clinique hautement qualifiée. Ces organismes de santé de haut niveau ne sont pas nombreux. Les conditions d’encadrement varient cependant d’un pays à l’autre. Aux États-Unis, la GPA est surveillée de près, en Grande-Bretagne, la mère porteuse et le couple doivent se présenter devant le médecin.

Les enfants ne sont pas reconnus par l’état civil français

Le grand problème d’une GPA n’est pas le processus, mais ses conséquences. Et par-dessus tout, il n’existe aucune loi qui pourrait uniformiser le cas en Europe. Qu’en sera-t-il alors du sort de l’enfant une fois arrivé dans un pays qui n’admet même pas son existence? En plus de ne pas prévoir une loi le régissant, les autorités françaises refusent d’inscrire les enfants issus d’une GPA à l’état civil.

Le cas de l’affaire Nimeskern en est l’exemple. Suite au jugement rendu par la Cour de cassation française, le couple français qui s’est débattu depuis tant d’années a saisi la Cour européenne des droits de l’homme pour demander aux autorités françaises de faire transcrire les actes de naissance de leurs enfants nés de la GPA dans l’état civil français.

Finalement à l’unanimité, les juges de la CEDH ont considéré que les intérêts supérieurs des enfants étaient primordiaux, ce qui leur a poussé à imposer à la France de se conformer à l’arrêt pour s’engager à adapter sa législation à la manière des 27 autres États de l’Union Européenne. L’avenir nous dira comment la loi en France va evoluer pour le benefices de la justice et des citoyens.

Bonjour tout le monde !

Les huiles essentielles et leur thérapie

Les huiles essentielles sont des substances extrêmement puissantes, pouvant concentrer jusqu’à 100 fois certains principes actifs de la plante fraîche. Il convient donc d’être très prudent dans leur utilisation.

Comme toujours, il est nettement préférable de consulter un médecin spécialisé, et notamment un naturopathe ou un aromathérapeute avant d’entreprendre un traitement à base d’huiles essentielles.

L’huile essentielle est obtenue par la distillation de la plante en alambic. Selon l’huile désirée, on prendra tout ou partie d’une plante spécifique pour en extraite la quintessence, afin de l’utiliser à des fins médicales ou hygiéniques.

La composition des huiles essentielles est très complexe. Terpènes, aldhéhydes, cétones, phénol, lactones, esters, sont des composants que l’on retrouve dans les huiles essentielles. Très volatiles, les huiles essentielles ne rancissent pas ; elles sont solubles dans l’huile et dans l’alcool, mais pas dans l’eau.

Il existe plusieurs méthodes d’extraction des huiles essentielles :

1.- L’Enfleurage : méthode plus guère utilisée, car trop complexe, sauf pour les fleurs principalement. Celles-ci sont étalées délicatement sur des plaques grasses (cires, vaselines…) qui absorberont tout le parfum.
Les corps gras vont ensuite être épuisés par un solvant (alcool, éther…). Une fois l’arôme des fleurs absorbé on remet des fleurs fraîches, et ceci jusqu’à saturation du corps gras.
Au bout de 24 heures, le corps gras et les huiles essentielles sont séparés. Il ne reste plus qu’à recueillir la précieuse huile essentielle.

2.- L’Expression: procédé le plus simple. On l’utilise quand l’huile essentielle existe en quantité suffisante pour couler d’elle-même.

C’est le procédé quasi exclusif des hespéridés (citron, orange etc.). Il est parfois produit industriellement en même temps que les jus de fruits : le fruit entier est pressé fortement, puis le jus et l’essence sont séparés par centrifugation.

3.- L’Extraction par solvants: méthode industrielle qui permet une extraction sélective des huiles essentielles, mais le produit final sera moins fin et contiendra parfois des traces de solvant.

4.- La distillation: méthode la plus utilisée, en général avec la plante aussi fraîche possible et de l’eau de source.

Trois cuves sont reliées entre elles par de minces tubes. La première reçoit de l’eau, et la seconde les plantes. L’eau est doucement chauffée jusqu’à l’ébullition contrôlée (c’est la qualité de ce contrôle qui distingue les meilleurs distillateurs). La vapeur circule à travers les plantes et se charge de ses principes actifs. Puis elle s’échappe par un long tuyau fin en forme de serpentin qui baigne dans un récipient d’eau froide.
La vapeur, ainsi refroidie, se condense en gouttelettes et arrive dans la troisième cuve : l’essencier.
Les HE étant plus légères que l’eau, il suffit de les récupérer en surface, tandis que l’eau qui se trouve en dessous sera utilisée pour créer des eaux florales et des hydrolats.

Pour un usage à visée thérapeutique, seules les essences naturelles conviennent.

Les essences naturelles possèdent des propriétés moléculaires spécifiques, impossibles à recréer en laboratoire. Ainsi, une huile de citron ou de lavande de synthèse sentira bon, mais n’aura aucun effet réel sur votre santé, si ce n’est de vous procurer le bien-être d’une odeur agréable.

Les huiles essentielles de qualité doivent être rigoureusement pures.

Il faut aussi savoir que la même plante offrira une huile aux vertus différentes selon son origine, on peut comparer ces différences à celles qui peuvent exister dans les vins, selon les terroirs dont ils sont issus. On parle de chémotype.

Il apparaît important de savoir différencier les espèces d’une même plante. Par exemple, la lavande (Lavandula Angustifolia) existe également sous le nom d’aspic (Lavandula Latifolia). L’hybridation des deux fournit le lavandin (Lavandula hybridas). Curieusement, le lavandin n’aura pas les même propriétés que l’Huile Essentielle de lavande vraie. D’où l’importance de la différenciation des espèces, notamment en consultant leur nom botanique en latin.

La thérapie par les huiles essentielle

La thérapie par les huiles essentielles porte un nom spécifique : l’aromathérapie. Ce terme signifie, au sens strict, « soin par les odeurs ». Il s’agirait donc d’intervenir sur l’organisme en utilisant les messages olfactifs des huiles essentielles. Aujourd’hui, il a été clairement étudié, démontré et reconnu que les propriétés biochimiques, moléculaires, ainsi que l’arrangement stéréotaxique des différents éléments de l’huile essentielle, occupaient une place non négligeable sur le plan des résultats obtenus dans certaines pathologies.

C’est un professeur de médecine français qui est à la base du terme aromathérapie, même si ce principe de thérapie était déjà connu des Anciens, notamment en Chine. Il eut le mérite d’utiliser l’huile essentielle de lavande lors la Première Guerre Mondiale pour soigner des blessures et les infections.

Chaque personne, nous ne l’ignorons pas, réagit de manière différente face à une même pathologie, comme face à une même thérapie. Pour cette raison, le choix d’une huile essentielle dépendra essentiellement de ses propriétés recherchées et du profil du patient.

Une huile essentielle peut agir sur l’appareil digestif, le système nerveux, les voies respiratoires, la circulation sanguine, la capacité de concentration, l’état d’hydratation de la peau, le réseau des défenses immunitaires, la sensibilité à la douleur, la fatigue et le sommeil, la tension artérielle ou nerveuse, le moral, l’activité et le rythme cardiaques, la régulation des hormones, etc.

L’aromathérapie utilise la fraction parfumée concentrée des plantes.

Seules quelques centaines de plantes sont utilisées pour leurs vertus thérapeutiques, toutefois une dizaine peuvent tout à fait couvrir l’ensemble de nos besoins les plus fréquents au quotidien. Par ailleurs, la nature tient encore à notre disposition des milliers de plantes. Certaines d’entre elles ont des vertus potentielles mal connues, ou ignorées, tandis que d’autres recèlent des propriétés aux effets antagonistes.

Les plantes aromatiques sont parfois d’usage traditionnel culinaire, comme le thym, le romarin ou la menthe, connues pour l’effluve de leur fleur ou encore réputées pour les effets bénéfiques qu’elles ont pu rendre à l’occasion, comme, par exemple, la lavande contre les brûlures, ou le clou de girofle contre les douleurs… Depuis toujours, ou du moins d’aussi loin que les vestiges du passé nous permettent de remonter, les populations du monde ont su puiser dans la nature environnante pour améliorer leur quotidien.

Santé, hygiène, bien-être moral, il suffit bien souvent de tendre la main pour accéder à des trésors cachés aux vertus bénéfiques.

Les Chinois ont utilisé les plantes aromatiques qui les entouraient de manière rationnelle.

Les Égyptiens cultivaient l’élégance et la beauté. Aussi, avaient-ils des connaissances médicales très avancées axées, notamment, sur l’utilisation de certaines plantes. Pour les cérémonies religieuses comme pour les momifications, ou pour des soins très élaborés, les plantes aromatiques n’avaient plus de secrets pour le peuple des pyramides.

Plus récemment, les Romains usèrent également volontiers de condiments pour un usage culinaire, mais ils furent surtout parmi les premiers à établir une référence de pratique médicinale.

Au fur et à mesure que la recherche avance les études confirment les effets présumés pour lesquels certains végétaux étaient ancestralement employés. Un exemple simple, le niaouli était utilisé dans l’Antiquité pour ses vertus anti-infectieuses. On sait aujourd’hui qu’il contient du cinéol et de l’alpha pinene qui tuent les germes nocifs tout en préservant ceux qui sont utiles. C’est pourquoi l’huile essentielle de niaouli est indiquée dans de multiples situations infectieuses.

De ces plantes aromatiques, on obtient des substances, qui pourront être déclinées sous différentes formes.

L’huile essentielle est une matière odorante volatile extraite par distillation à la vapeur d’eau. Elle possède des vertus curatives, parfois des effets toxiques, c’est un produit 100 % naturel aux principes actifs puissants mais difficile à obtenir. En effet, pour 100 kg de plantes on obtiendra seulement 2 kg d’huiles essentielles d’Ylang-Ylang. Par contre si l’on utilise que les fleurs 100 kg de fleurs ne produiront que 100 ml d’huile essentielle.

L’absolue, l’hydrolat, la résine ou le baume sont des variantes, tous issus du même principe actif extrait d’une plante pour être utilisé à des fins thérapeutiques .

Ces matières aromatiques contiennent des principes actifs identifiés à l’occasion d’examens biologiques comme la chromatographie.

Les molécules (terpènes, sesquiterpènes, phénols, alcools, éthers, esters, aldéhydes, cétones, acides) présentes dans les huiles essentielles déterminent leurs propriétés particulières : par exemple, une huile essentielle riche en cétones aura des vertus anti-inflammatoires et anti-infectieuses, elle sera indiquée pour traiter les problèmes respiratoires. Une autre riche en terpènes sera tonifiante et énergisante.

Ces mêmes molécules exigent parfois des précautions d’emploi. Elles peuvent provoquer des effets secondaires, en particulier si elles sont ingérées et non pas utilisées de manière externe. En effet, l’utilisation trans-cutanée ne peut causer en général qu’une allergie dermatologique (voir les précautions d’emploi des Huiles Essentielles). C’est pourquoi il est important d’aborder la pratique de l’aromathérapie en toute connaissance de cause, et avec un esprit de sérieux.

Les huiles essentielles s’utilisent de différentes manières : en application externe, en diffusion ou en bain. Elles peuvent être associées entre elles, mélangées avec une ou plusieurs huiles végétales, mais également ajoutées à une crème de soin, à un shampooing ou à une lotion. On peut aussi les additionner à un parfum ou à un pot-pourri.

Une huile essentielle authentique est un produit naturel à 100 %. Elle détient une ou plusieurs vertus spéficiques.

Enfin, il est important de noter que les Huiles Essentielles ne s’opposent pas aux autres thérapies. Elles peuvent, par exemple, augmenter l’efficacité d’un traitement homéopathique ou atténuer les effets secondaires d’un antibiotique. La recherche médicale a relevé le défi de hisser la phytothérapie au rang d’une médecine à part entière, reconnue par le ministère de la Santé, après avoir démontré l’efficacité réelle et analysé la composition des extraits de plantes, des huiles essentielles, ou plantes entières.

Il existe en France 3 universités qui enseignent cette matière et délivrent un diplôme d’université de Phytothérapie et d’Aromathérapie.

Le traitement par les huiles essentielles entre souvent dans le cadre des traitements de fond, car il permet une administration prolongée. Il peut accompagner un traitement allopathique en renforçant les défenses immunitaires naturelles.

De nombreux problèmes de santé très courants sont résolus par un traitement non agressif, durable et efficace tout à la fois.

Les huiles essentielles en pratique

Les promoteurs et responsables de Antapharma déclinent toute responsabilité relative à l’usage des huiles essentielles en dehors des préconisations du laboratoire producteur.

Pour soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. Les produits de notre catalogue ne sont pas des médicaments.

Pour un usage aromathérapique, seules les essences pures, naturelles conviennent. En effet une huile de synthèse sentira bon, mais n’aura aucun effet réel sur votre santé.

Les huiles essentielles de qualité doivent être rigoureusement pures. Soyez vigilant lors de l’achat de vos huiles essentielles. La même plante offrira une huile aux vertus différentes selon son origine.

Conservation des huiles essentielles

Du fait de leur concentration, les huiles essentielles sont des produits actifs.
Les huiles essentielles sont très volatiles, il est impératif de bien revisser le bouchon.
Les huiles essentielles doivent être conservées dans un endroit frais et sombre, ceci afin d’éviter leur oxydation.

Du fait de leur efficacité, de leur possible toxicité, les huiles essentielles ne peuvent être prises par voie orale (par la bouche) que sur avis médical. Respectez les doses indiquées.

Rappel : 1 ml d’HE correspond à environ 40 gouttes Respectez ainsi toujours une proportion maximale de dilution : 1,5 % pour le visage et 2 à 3 % pour le corps. Utilisez toujours les huiles essentielles diluées dans une huile végétale neutre comme l’huile d’olive, l’huile d’amande douce, l’huile de germe de blé, l’huile d’avocat.

En application locale :

Soit vous diluez quelques gouttes d’huile essentielle avec une huile végétale neutre. Appliquez un coton tige imprégné sur la zone concernée quelques secondes.

Soit vous préparez une compresse, en ajoutant 4 à 5 gouttes d’huile essentielle à une tasse d’eau, chaude pour des courbatures, ou froide pour les maux de tête ou les entorses. Appliquez la compresse sur la zone concernée.

En bain : 10 à 15 gouttes

N’y restez pas plus de 20 minutes.

En diffusion

Versez quelques gouttes d’huile essentielle dans un diffuseur prévu à cet effet, et laissez diffuser environ 20 minutes.

En massage

Diluez 3 à 5 gouttes dans 10 ml d’huile végétale neutre. Pour un massage du visage : 3 gouttes d’huile essentielle pour 10 ml d’huile végétale neutre, et massez lentement en faisant bien pénétrer le mélange.

En sauna facial

Entre 5 et 7 gouttes dans la bassine d’eau chaude (env. 1/2 litre).

En shampooing

Mettre environ 30 gouttes d’huile essentielle dans 200 ml de shampooing neutre.

Consulter obligatoirement votre médecin dans les cas suivants:

– Enfants de moins de 3 ans, ne pas utiliser d’huiles essentielles sans avis médical.
– Enfants de plus de 3 ans, demander l’avis d’un médecin qui vous indiquera la bonne dose.
– En cas d’allergie
. – Les femmes enceintes.
– En cas de peau trop sensible au soleil.

Précautions

Toutes les huiles essentielles sont irritantes. Éviter tout contact d’huile essentielle pure, non diluée, avec les muqueuses, les zones irritées ou sensibles, les yeux, les oreilles.

En cas de contact avec l’oeil, rincez-le avec de l’huile végétale comme, par exemple, l’huile de Tournesol, mais jamais avec de l’eau.

Certaines Huiles essentielles peuvent provoquer des brûlures

Si, par mégarde, vous absorbez de l’huile essentielle pure, prenez plusieurs cuillères d’huile végétale. En cas d’absorption importante, appelez le centre anti-poison le plus proche.

Certaines huiles essentielles (Cannelle, Girofle, Lemongrass, Origan, Sarriette, Thym à thymol) sont irritantes pour la peau et les muqueuses. On limitera leur dilution à 1% maximum. Pas de massage d’huiles essentielles pures de cannelle, de girofle, d’origan, de sarriette ou de thym.

Toutes les huiles essentielles d’agrumes (zestes de Bergamote, Citron, Mandarine, Orange et Pamplemousse) sont photo-sensibilisantes : éviter l’exposition au soleil dans les heures qui suivent une application ou une ingestion de ces huiles essentielles. L’huile essentielle de Menthe poivrée ne s’applique jamais sur une surface cutanée étendue en raison de la réaction glacée qu’elle provoque.

Les huiles essentielles c’est pas des bonbons, mais de puissants remèdes qui peuvent guérir quantités de vrais bobos. Encore peu connue en Amérique, l’aromathérapie – c’est-à-dire l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques – jouit d’une très grande popularité en Europe, en France surtout où elle fait partie des cours à option de certaines facultés de médecine.

Extraites des plantes médicinales par distillation, les huiles essentielles sont de véritables concentrés de substances aromatiques et de principes actifs, d’où leur administration à des doses extrêmement faibles. Quelques gouttes suffisent pour agir sur l’ensemble de l’organisme ou sur un système ou un organe spécifique.

La majorité des huiles essentielles ont des propriétés antiseptiques, bactéricides et antivirales, ce qui en fait des produits de choix pour l’hygiène des espaces intérieurs ainsi que pour la prévention et le traitement des maladies contagieuses. On sait en effet qu’en Europe les ouvriers parfumeurs ont toujours présenté une immunité presque absolue aux épidémies de toutes sortes qui ont décimé les populations au fil des siècles!

De l’avis de scientifiques qui se sont intéressés de près aux huiles essentielles, un diffuseur d’huiles essentielles dans les endroits publics pourrait réduire considérablement les rhumes, les grippes et les autres maladies infectieuses qui touchent chaque année des milliers de personnes. Même chose dans les maisons pour les chambres des enfants ou la salle de jeux.

Préférables aux antibiotiques On peut combattre la majorité des infections – pulmonaires, hépatiques, intestinales, urinaires, utérines, cutanées – à l’aide des huiles essentielles. Leur pouvoir ne s’estompe pas avec le temps, si bien qu’il n’est pas nécessaire d’en prendre des doses de plus en plus élevées, comme c’est le cas avec les antibiotiques par exemple. En fait, les huiles essentielles modifient le terrain (le corps) alors que les antibiotiques s’attaquent à l’organisme pathogène (microbe, bactérie…) qui, par réaction, tend à se muter en une forme plus résistante au médicament utilisé.

Ce qui place les huiles essentielles dans une catégorie nettement supérieure aux antiseptiques et antibiotiques de synthèse. Malgré l’agressivité qu’elles démontrent à l’égard des germes microbiens, les huiles essentielles ne détruisent pas les tissus vivants, contrairement aux antiseptiques chimiques.

Les essences ont des propriétés cicatrisantes exceptionnelles. Elles favorisent la régénération cellulaire des tissus lésés et la guérison des plaies sans formation de cicatrice. Des médecins les ont utilisées avec succès pour le traitement des blessés de guerre. Dans les plaies infectées, elles neutralisent localement les toxines des microbes et les déchets tissulaires, empêchant ainsi l’absorption par l’organisme de produits dangereux.

Les huiles essentielles ont également des propriétés antiparasitaires (insectes, mites, moustiques, poux de corps, gale), antitoxiques, antivenimeuses, antispasmodiques, antinévralgiques et antirhumatismales, hormonales, stimulantes, apéritives, antifermentaires (gaz intestinaux), antidiabétiques, diurétiques (font augmenter l’excrétion d’urine), galactologues (font augmenter la production de lait), etc.

Bref, il n’y a guère d’affections qu’elles ne puissent soulager ou guérir, ou de systèmes qu’elles ne puissent stimuler, surtout si on combine leur administration avec une approche nutritionnelle et d’autres pratiques thérapeutiques. A cause de leur très grande diffusibilité, les essences peuvent être utilisées en application externe, directement sur la peau ou dans l’eau du bain, pour le traitement de maladies internes.

Absorbées par la peau, elles entrent rapidement dans la circulation sanguine pour être ensuite éliminées par les poumons et les reins; en cours de route, elles font bénéficier l’ensemble de l’organisme de leurs nombreuses propriétés.

Le mode d’action des essences n’est pas entièrement élucidé. Plusieurs théories ont été proposées qui restent à vérifier. Chose certaine, la majorité des spécialistes s’entend pour dire qu’en dehors de leur action strictement biochimique, les huiles essentielles modifient le champ électro-magnétique de la personne et ont des effets de vibration sur le système nerveux sympathique.

Il se passe donc quelque chose sur le plan énergétique lorsqu’on administre une huile essentielle, que ce soit par voie externe ou par voie interne. Une autre explication de leur efficacité vient de ce qu’elles sont généralement acides (pH inférieur à 7). Or l’acidité s’oppose à la pullulation microbienne alors que l’alcalinité la favorise.

Pour vous satisfaire et pour une bonne utilisation de nos huiles nous mettons à votre disposition les recommandations de l’afssaps relatives aux critères de qualité des huiles essentielles, une bibliographie et un dictionnaire.